Un passé qui refait surface

Une journée comme les autres à Port Royal,ensoleillée,douce,pleine de couleurs et de senteurs.James effectuait son éternelle ronde dans les rues lumineuses,ronde qui prenait les airs si agréables de promenade et décida de s'arrêter dans la boutique d'un petit maraîcher instalé dans la rue la plus commerçante depuis toujours.Déjà Norrington achetait-il des fruits chez lui alors qu'il n'était pas encore commodore,leurs relations avaient toujours été chaleureuses,amicales.Et pourtant,lorsqu'il le remercia après avoir pris une pomme,le marchand lui lança un regard si noir...Si plein de rancune...Oui,les gens avaient bien changé depuis l'arrivée de Lord Beckett.Pourquoi tant de haine....? Norrington faisait partie des rares à être fondamentalement pacifistes et à espérer la fin du conflit parmis les hauts-gradés du fort qui voyait en ce conflit la possibilité de se faire un nom et une notoriété...
Sa pomme à la main,il laissa tomber quelques pièces de monnaie sur le comptoir poussiéreux avec un soupir.Certainement le double,voir le triple de son prix...Et pourtant,aucun remerciement de vint.Le coeur de James se pinça : lui qui aimait tellement sourire,c'était un coup dur.Dur certes,mais certainement pas le dernier.Il sortit de l'échoppe et se mit à rêvasser en observant l'étal d'un bouquiniste,un peu plus loin.Si seulement sa vie était comme un de ces livres,sans accros,avec une fin heureuse...
Il était si absorbé par sa contemplation qu'il ne remarqua pas une présence familière à ses côtés.

James remarqua alors un livre,enfoui sous un tas de vieux chiffon."Roméo et Juliette"...Un chef-d'oeuvre de Shakespeare qui ne fit qu'accroître sa peine.Finirait-il tout comme le héros,mort pour sa belle elle aussi décédée auprès de lui ? Seul dans le froid de la mort,abandonné par le monde te par le Sort ?
L'Amiral en fut si troublé que ses doigts s'ouvrirent....Et son fruit roula au sol,jusqua'aux pieds d'une demoiselle.James sut qu'il s'agissait d'une jeune femme grâce à une paire de bottines ainsi qu'à un jupon cachant deux chevilles.

bredouilla l'officier,tout en se baissant pour ramasser son bien.

Il se redressa...Essuya la pomme contre sa manche...Avant d'enfin relever le syeux vers l'inconnue.Sa stupeur fut telle qu'il en lâcha de nouveau le malheureux objet ! Ses yeux s'agradirent de surprise et il ouvrit la bouche pour dire quelque chose qui ne vint que quelques secondes parès,avec moulte difficulté.

Une malheureuse pomme vînt a ses pieds, elle n'eut pas le temps de la ramasser, qu'un officier vînt récupérer son dût. Mais elle ne comprit pas la stupeur de l'homme.

-Je vous demande pardon??

Comment pouvait ele savoir que c'était son frère, cela presque 15 an qu'elle ne l'avait plus revut , elle ne savait même pas si il était vivant.

Et flûte...Encore uen fois,l'anglais avait fait une gaffe.Une de plus,une de moins...Mais le malaise était toujours le même.Il se sentit horriblement gêné et baissa les yeux,comme un petit enfant fautif.



Chloé...James pensa soudain à elle : avait-elle obtenu la vie dont elle rêvait ? Avait-elle réussi,à l'instar de son frère absent ? Peut-être même lui en voulait-elle de l'avour laissée sans aucune nouvelles.L'Amiral n'avait même pas été présent lors de l'enterrement de leurs parents...Décidément,sa vie était affreuse.

Soeur, se mot fit échos dans son esprit. Non il c'était pas tromper!! C'était lui!! l lui avaittant manquer, elle qui le croyait disparut ou même mort!! Cela fessait 13 ans qu'il ne lui avait pas donner de nouvelles!! Elle lâchat son panier et lui sauter au cou.


-Seigneur Dieu!! James, tu ma tant manquer!!

James en eut le souffle coupé.C'était bien elle,sa chère soeur ! Et pourtant,il fut plus surpris,certes agréablement,qu'heureux à proprement parler.Cela faisait si longtemps qu'il n'avait vu la jeune filel,qui était désormais une femme...Norrington ne l'avait pas oubliée,mais ça lui fit tout drôle sur le coup !



Et pourtant,l'Amiral avait le coeur gros.N'était-il plus habitué à éprouver de la joie ? Ou ses problèmes étaient tels qu'il n'arrivait plus à sortir la tête de l'eau...?
A son tour,il serra sa soeur dans ses bras,un geste fraternel,certes,même si son regard était vide.Il avait l'impression atroce que plus rien ne serait comme avant...

Sur le coup,il ne sut que répondre.Il était vrai qu'il avait laissé ses parents seuls,avec sa petite soeur,pour entrer dans son école de marine,puis dans un pensionnat...Comme si son existance des plus simples auprès d'eux ne lui convenait pas et qu'il avait besoin de plus,de bien plus.Qu'ils ne pourraient jamais lui donner.Oh,pourtant,combien de fois James s'était-il juré de leur écrire ! Une visite éclair,un billet...Même quelques malheureuses lignes rédigées à la va-vite...Pour leur montrer qu'il pensait toujours à eux,à ses racines...Mais la fatigue,le travail,ou tout simplement l'oubli avaient contre-carré ses plans et réduient à néant ses belles résolutions.L'Amiral n'avait appris la mort de ses parents qu'en rentrant de Tortuga,quelques jours après son entrée au sein de al EITC.Ils étaient décédés alors que leur fils était loin,déshonnoré,oublié...Comme ils auraient eu honte ! Et Norrington s'en voulait toujours de n'avoir pu au moins passer à leur chevet,leur tenir la main,leur dire qu'il était là et qu'il les aimait.A croire que le mot "je t'aime" ne pouvait être dit venant de lui !



Oh,Chloé devait le haïr,maintenant...Et peut-être avait-elle raison,au fond...L'anglais ne méritait que d'endurer ça,il l'avait bien cherché,au lieu de s'occuper de sa famille...

-Et moi!! tu crot que j'ai endurer quoi?? c'est moi qui ai vut nos parents mourire, c'est moi qui a galérer pendant des mois a vivre comme une vagabonde avant que Lady Stuart prénne soin de moi!! Tu ose dire que je t'ai manquer!!

La colère, l'impuissance, c'est se qu'elle avait en elle. Chloé avait imaginer ces retrouvaille remplit de joie et de sincérité au lieux de sa........
Elle récupérat au sol sa panier, et reprit son chemin, ne sachant pas si elel voulait qu'il la ratrape ou pas.

James sentit une boule naître au creu de son estomac.Il ne savait trop ce que c'était : colère,incompréhension,irritation d'avoir été ainsi repoussé et d'avoir gâcher toute ses chances d'avoir un jour un peu de bonheur dans la vie.Mais qu'imaginait-elle ? Qu'il avait vécu dans l'allégresse totale jusqu'à son arrivé ? Que son séjour à Tortuga avait été pour son simple et futile plaisir personnel ??? Visiblement,tout le monde le pensait épargné par les atrocités de la vie,il était le navire qui traversait la tempête sans une égratignure,le sourire aux lèvres.C'était profondément injuste et blessant de songer que lui,lui qui avait presque tout perdu,y compris la vie,dont la situation était plus que précaire,les principes bafoués et l'espoir assassiné pouvait se ficher du monde et se montrer égoïste avec emphase.
Tout le monde avait horriblement souffert dans cette histoire,Norrington y compris,et il serait peut-être bien d'un jour on pense à envisager la chose ! Non,il n'allait pas la rattraper.Il ne ferait strictement rien puisque de toute façon,tout ce que l'anglais faisait était mal,nul,détestble,comme lui.Et bien zut ! Elle ne voulait plus le voir ? Et bien son frère allait réaliser son voeu le plus cher,dans ce cas,au moins il aurait fait une fois une chose qui plairait vraiment à Chloé.Plus pâle que la mort,les poings serrés à s'en briser les articulations,il fixa un instant sa petite soeur en qui il avait fondé tant d'espoirs si vite et si cruellement brisés.Sans un mot,il s'en alla de son côté,décidément la vie était atroce et ne méritait même pas d'être vécue,elle n'était que trop décevante.
D'un pas de machine,sans réfléchir et le coeur en miettes,ce qui état déjà une prouesse compte-tenu de l'état désastreux de son âme,James avança jusqu'au bout de la rue,là où un vestige de muraille offrait une vue plongeante sur la mer,vers laquelle une pente abrupte plongeait,prête à avaler n'importe quel pauvre être prêt à lui céder.Toujours aussi sourd au monde,gris et désespérément blessé,le gradé s'appuya contre le pan de mur encore intact et laissa son regard se noyer dans les vagues,bien plus bas.

hj: tu m'excuse si j'y vai un peu fort mais comme j'ai pas d'idée je laisse aller mon imagination.....


C'est alors qu'un cri suivit d'un coup de feu se fit entendre. De son côtés , Chloé c'était pas attaquer par un truant, refusant de donner se qu'elle avait sur elle, il l'avait frapper et tirer un coup. Elle était tomber au sol, blésser sur le côté.

Perdu dans ses pensées,James ne réagit pas tout de suite.En fait,son attention,même après avoir entendu le coup tiré,mit quelques secondes à comprendre ce qui se passait.Puis le gradé se retourna pour voir d'où venait le bruit et ce fut là qu'il vit Chloé à terre,aux prises avec un brigand.Avait-elle besoin de lui ? L'élan du britannique fut un instant stoppé par l'idée que peut-être la jeune femme ne voulait pas de son aide,souhaitait définitivement couper les ponts et que cet escarmouche était la bonne occasion de lui montrer qu'il l'avait comprise et accédait à sa requête.Mais bon sang de bon soir,c'était tout de même sa soeur ! La seule famille qu'il lui restait,malgré tout ce qui les séparait désormais.
L'attaque fut plus rapide que l'éclair.La lame scintillante de son épée glissa le long de la gorge du mécréant qui releva les yeux vers ce nouvel adversaire.Un soldat ?!? Misère,la prison ainsi que la potence n'étaient pas loin.A moins de tuer celui qui menaçait sa liberté,ce fou qui s'était porté au secours de celle qu'il prenait pour une catin...Le malandrin se releva prestement et tira de sa ceinture une rapière affutée comme une lâme de rasoir.Non,il ne se laisserait pas capturé comme cela...Le duel s'engagea.Le visage de Norrington était fermé et concentré à l'extrème,tout ses pas,toutes ses feintes et ses coups étaient exécutés à la perfection,déroutant son opposé qui se battait à la bonne franquette,sans véritable technique.L'échange était rapide et sans fioritures aucunes,le but était de blesser,de tuer ou du moins de mettre hors de combat,et pas de faire du spectacle.
Comment décrire James à ce moment précis...? Il était...Bluffant,magnifique,presque envoûtant.La lumière du soleil qui filtrait d'entre les maisons le rendait irréel,ses parades étaient incroyable,sa rapidité semblait redoubler ses forces et le rendre invincible,imbattable...Le simple fait même que la cause pour laquelle il se battait fût juste le rendait beau,merveilleux,incroyable.Lorsque l'arme du malotru lui échappa et qu'il tomba à genoux,les badeaux venus assister en curieux au duel crurent s'éveiller d'un rêve.D'ailleurs,un petit groupe de villageoises s'extasiait dans un coin sur ce bel homme si talentueux,juste et courageux.En temps normal,elles ne l'auraient même remarqué,quelle ironie ! Mais là,c'était différent,il était le héros,le sauveur,le Bien personnifié...Et pourtant,James ne ressentait aucun sentiment de victoire ni de fierté.Il avait fait ce qu'il avait à faire,point.Le regard brillant d'une haine extrèmement bien maquillée,il gronda :



Le voleur,tremblant de peur,hocha vigoureusement la tête,voulant plus que tout sauver sa peau.Mais avant qu'il ne s'enfuit comme un lâche,l'officier le gratifia d'une longue estafilade le long de la gorge,une ultime menace pour qu'il ne violente plus jamais personne.Ce geste provoqua la naissance de nouveaux murmures extasiés au sein des "admiratrices" de James,mais bien vite,tout le monde retourna à ses occupations.
Le coeur encore battant sous le coup de l'adrénaline et de l'effort physique,l'anglais tomba accroupi près d'elle,sans pour autant la toucher,les mots de la demoiselle résonnant toujours en lui comme des avertissements.






Hj : Dsl pour le long post...

hj: et c'est là qu'on voie que Marie et folle amoureuse de lui car vut comment elle en parle XDD


Alonger au sol, et perdant son sang, Chloé n'avait rien put voir de l'exploit. Elle voyait tout flou, et ressentait une vive douleure vers son rein gauche. Ses long cheveux roux étaler sur le sol, était plein de terre, elle arrivait a peine a bouger, la balle avec toucher ses organes vitalaux. cela serait bête de mourir, aprés s'être disputer avec son frère, et en plus devant lui. Elle voulut parler, mais cela fut un délutisement acompagner d'un petit filet de sang qui sortit de sa bouche, coulant sur sa joue.

Hj : Si peu,si peu...




Comment cela pouvait-il être possible...Comment el sort pouvait-il s'acharner à un tel point sur deux êtres sans défenses qui n'avaient rien mériter ? Pourquoi une telle punition,pourquoi...
L'Amiral eut beau balayé les lieux des yeux,personne ne vint à son secours,à leur secours,aucun miracle ne montra le bout de son nez,aucun ange ne voulu descendre de son Eden pour venir secourir sa soeur ou lui donner la clef d'une solution.L'aide ne viendrait peut-être pas du Paradis,mais de bien plus bas,pas vraiment l'Enfer,mais pas vraiment du monde des hommes non plus.Une vieille femme voûtée,aux longs cheveux gris s'éfilochant de part et d'autre de son visage ridé et pâle arriva sur la placette.Cette créature rappelant plus la sorcière que la bonne grand-mère traînait derrière elle par la bride un âne presque aussi vieux qu'elle et attelé à une petite charette à laquelle il manquait les deux roues arrière.Tous deyux rentraient de la forêt où ils avaient collecté le fruit de leur commerce : des herbes soeint disant médicinales et du petit bois sec.D'un pas lent et gauche,elle s'approcha de James et de sa soeur étendue.Ses petits yeux légèrement de travers passèrent successivement de l'un à l'autre,de la blessée à l'homme près d'elle...Norrington n'osait bouger,de peur d'effaroucher le seul être -si du moins c'était bien un humain- qui pouvait lui apporter assistance.Le regard vitreux finit par se fixer sur l'officier,luisant étrangement.

-Mettez-la à l'arrière,je vais m'occuper d'elle.lança-t-elle d'une voix rauque et chevrotante.

L'anglais nesavait trop s'il pouvait se fier et elle,et encore plus lui confier la vie de Chloé.Mais quelle autre solution ? Hors de question de la rearedr mourir sans rien faire,il fallait se battre jusqu'au bout.Il fallait parfois jouer le tout en prenant ce risque.Soulevant la blessée,il la posa précautionneusement,écartant le bois pour lui apporter un semblant de confort le temps du voyage qui devrait être très bref.



La remerciée tordit ses lèvres en ce qui devait évoquer un sourire.L'âne se mit en route,connaissant déjà le chemin d'une vieille maison prête à s'écrouler ou à pourrir sur le champ.Durant les 500 mètres qui les séparaient de l'antique demeure humide,elle eut tout le temps de lui répondre cette énigmatique phrase :

-Votre coeur est pur,jeune homme...Une bien belle rareté...Lire les lignes de votre main me suffira,oh ça oui,amplement...

Norrington fronça les sourcils,s'interrogeant sur cette étrange réponse,mais ce n'était pas el moment de demander des explications à ce sujet.L'intérieur de la chaumière était l'exact reflet de l'extérieur,même si la vétusté n'empêchait pas la propreté.La "sorcière" lui intima de déposer Chloé sur son propre lit,près de quelques étagères branlantes soutenant des livres,our plutôt des...Grimoires ? Sur sa demande,James lui apporta le splantes qu'elle avait ramassées tantôt ainsi que de l'eau.

-Patientez içi,mais ne touchez à rien.Compris ?

Sur ce,la petite vieille claqua la porte de sa chambre,au risque de faire écrouler son logis,et laissa l'Amiral seul et rongé d'angoisse pour s'occuper de sa blessée.