Solitude

James venait de terminer la rédaction d'un des éternels rapports tant appréciés à la Compagnie des Indes Orientales.Un pavé d'une quinzaine de pages,certainement semblables à tout ceux qui l'avaient précédés,et traitant de l'inévitable sujet du moment : la piraterie et ses méfaits aux Caraïbes.Les jeunes recrues avaient en horreur ce type de rédaction,aussi longue que fastidieuse,bien que James s'y attelât toujours avec sérieux car il devait montrer l'exemple.Mais la véritable raison de cet étrange et inhabituel engoûement était que ce travail lui vidait l'esprit : Norrington se noyait dedans,ne pensait plus à rien,et aurait même pu dire qu'il avait totalement oublié.Oublié quoi ? L'officier ne savait trop,peut-être cette émotion constante de malaise,de chagrin qui le rongeait depuis un bon moment déjà.Mais à peine cherchait-il la cause de ce mal-être que cette peine redoublait,inutile donc d'y repenser,de ressasser tout cela.
Le tas de feuiles volantes fut déposé sur la surface cirée du bureau de Lord Beckett,bien carré,impéccable.Norrington adorait le travail bien fait,c'était tellement plus agréable et plus constructif...Il regarda tendrement son "roman",avec un sourire de satisfaction.
Soudain,un courant d'air frais vint caresser son fin visage : la baie vitrée du balcon était restée ouverte.James ne résista pas au plaisir de sentir le parfum salé des embruns et sortit s'accouder au balcon,rêveur.A ses pieds s'étendait la cour du fort où quelques soldats s'entrainaient à l'escrime,les remparts de l'enceinte,imposants murs de pierres froides traversés tels des galleries souterraines par de longs couloirs,et enfin les premières chaumières de Port Royal,cette ville portuaire qu'il aimait tant.Oui,la vie semblait vraiment être belle.Semblait.

hj: oui je confirme tu écrit des paver!! et je suis censer marquer quoi moi?? mes 5 lignes -___- ???




Lord Beckett était asser fier de lui, depuis son arriver a Port-Royal l’ordre avait reprit son cour normale. Toutes les infractions, tout les pardons pour le moindre crime, était a présent rayer. Il y fessait l’ordre et la loi. Toujours traquant le moindre pirate, le moindre hors la loi, pour finir au bout d’une corde, cette corde qu’il adorait : c’était une mort rapide et sans trace. Port-Royal, se soumettait a l’autorité du Lord, de pleins grés ou forcer. Mais il aimait cet force quasi tyrannique, cela l’emplissait d’un sentiments de supériorité qui était devenus sa drogue, son moyen d’oublier tout se qu’il devait oublier de sa vie et qui était pas si simple que cela. De plus il était entourer des meilleurs : son homme de main qui était impeccable, se nouveau Amiral, qui était aussi un soldat rare dans se qu’il avait déjà vu. La seule qui lui manquait devant se pouvoir et cette puissance, était un vide à combler, là dans son cœur de pierre qui se ranimait à chaque foie qu’il pensait a cela.
Son bureau était nickel, pas un grain de poussière, chaque tableau et chaque babiole a sa place, dans son fauteuil il soupirât, fixât un tas de paperasse sur son bureau. Il se levât, et emmenât le paquet au archive, une pièce, où il y avait des boite en bois, où était ranger dossier et autres. Revenant dans son bureau il vit un homme, de dos, accouder à son balcon.

-Amiral ??

[Mdr XDDDDDD Les débuts de sujet sont toujours plus simples vis-à-vis du nombre de lignes,vu qu'on décrit le contexte,machin...Mais attends de voir quand James plonge en lui-même,et LA,tu auras un vrai beau pavé "xDD ]



La mer,au loin,chantait les louanges de la belle saison qui,dans quelques mois,serait remplacée par des pluies torrentielles.Mais peu importait.L'anglais avait fermé les yeux,voulant se fondre dans la lumière aveuglante du soleil,le bruit des vagues sur le rivage,les chants des oiseaux de paradis qui peuplaient la forêt proche.Comme ce cadre tranchait avec le quartier presque miséreux où il avait grandi ! Plus de lumière,plus de calme...Ce calme si limpide,si pur...Un appel le tira brutalement de sa songerie.
Se retournant prestement,un peu honteux de s'être ainsi fait découvert,à une place qui n'était pas la sienne,James reprit de suite son masque habituel,dénué d'émotion.



Quel imbécile ! James s'en voulu de s'être ainsi dévoilé,se croyant seul,d'avoir durant un instant fatidique baisser la garde.


Des suppliques...Encore une chose que l'Amiral tentait d'oublier,ne désirant pas être réveillé chaque nuit - du moins celles qu'il ne passait pas sur un dossier,nuits blanches habituelles - par un affreux cauchemar,toujours le même,lancinant,qui le laissait appeuré et glacé entre ses draps.



L'envie de vider les lieux se glissa subreptivement en lui,bien que,ne sachant pas trop pourquoi,Norrington savait que le Lord ne lui ferait pas ce plaisir.

hj: raaaaaaaaaaaaaaaaaaaa je vai te tuer!! je suis nul en Rp punais Marie fait le pas expret aprés je peut pas suivre!! *mode boudin*



Cutler le fixât un moment, il semblerait que les moments de faiblesse prennent un peu tout le monde en se moment. Mais lui il savait les effacer et les masquer, a un point qu’on le disait flegmatique et froid. Une chose qui le dérangeait aucunement, qu’importe se qu’on disait de lui du moment que la réputation est garder et qu’il ai toujours autant de pouvoirs dans ses mains. Il eu un sourire énigmatique devant le rattrapage de l’homme.

-Je vois cela….

Puis il posât une main sur le fameux dossier.

-Je remarque que contrairement à vos collègues vous avez l’amabilité de le rendre en temps et en heures, pas comme ses mécréants


Son sourire s’accentuât au dire des l’Amiral, et des rats de cale en moins, cette marmaille galeuse, qui fessait que de geindre, a leur place.


-Oui, il faudrait une chose, si cela est dans vos cordes bien sûres.

[Hj : Kyaaaaaa,désolée,c'est plus fort que moi...! ]



Il hôcha la tête,savourant ce semblant de compliment,bien que savant qu'avec Lord Beckett,un sourire cachait presque toujours une dague prête à se planter entre vos deux omoplates à la moindre occasion.Mais pour éviter cette éventualité,mieux valait toujours aller dans le sens de ce patron autoritaire : après tout,s'il ne savait pas ce qu'il faisait,il ne serait pas Lord...Et James,s'il n'avait pas réussi à combler les exigences de son employeur,ne serait pas içi en ce moment.A chercher désespérément un semblant de contenance.Comme ce regard de glace avait le don de le faire se sentir coupable,fautif...Non,il devait se reprendre et ne rien laisser paraître,à l'image même de celui qui se tenait en face de lui.



Norrington avait également appris qu'il valait mieux tout accepter que de refuser une seule tâche,quitte à rencontrer des difficultés,plutôt que d'aller négocier avec le bourreau,qui était aussi suceptible que Beckett....

hj: pas grave t'en fait pas


Beckett le regardât un moment de ses yeux gris glace. Il espérait en effet que l’officier se plier en corps, se met corps et âme et effectuer toute sortes de tâche qu’il donnait. On appelait sa le malin plaisir, pour lui se serait le malin plaisir a voir des personnes a galèrer dans des tâches si futiles mais utiles, comme lui avait tant fait dans jeunesse.


-il faudrait faire un recensement des habitant de Port-Royal, aider des actes de naissance et actes de décès et que tous ceux qui ne sont pas dans les registres soit emmener aux cellules du fort. Je pense que cela fera un grand bien aux ruelles de cette ville.


Il était conscient que rien que le fait de prendre les notes sur les actes prendrais au moins 1 semaines et que le recensement au moins deux semaine, mais il aimait lancer les défis, il réduirait le délais d’une semaines.

-Vous aurez deux semaines pour le tous et faire votre rapport.

Déjà l'esprit fort organisé de l'Amiral tournait à plein régime,décelant les embûches,réglant les premiers problèmes qui lui venait,préparant déjà un plan d'action.Pour lui,il était clair que cette demande constituait un ultime test de ses capacités,une épreuve de plus pour voir si lui et ses hommes tenaient la route.Et bien son employeur ne serait pas déçu,une fois encore !



Diviser la ville en secteurs,attribuer à chaque secteur un officier et trois hommes,prévoir trois...Non,quatre détachements de six hommes en cas de littiges et de protestations,centraliser les informations et écrire.Et dire que le matin même,James avait passé un bon quart d'heure à enlever l'encre qui avait noirci ses doigts ! La dérision le fit sourire subtilement.

Norrington remarqua instantanément ce léger changement dans l'attitude de Beckett.Lui qui avait craint que cet homme froid n'exploitât son instant de faiblesse et de surprise...

-Comme toujours,une vingtaine de navires marchands venant d'Europe,d'Amérique du Nord et du continent Asiatique.Le registre du port indique même la venue de navires arrivant tout droit du Brésil,mais le point le plus inhabituel et intéressant reste tout de même...

Son regard acier se posa sur le Lord,scrutateur.



James avait toute son attention braquée sur son supérieur,à l'affut de la moindre émotion,de la moindre réaction.Qui sait,peut-être une faille,une découverte intéressante qui ramènerait Beckett au rang de simple mortel...

Oui oui,c'était cela,la Compagnie....Norrington savait très bien que son patron n'admettrait jamais avoir le moindre contact "émotionel" avec qui que ce soit.Les lettres que lui envoyaient barones et duchesses du Vieux Continent qui finissaient brûlées dans la cheminée en attestaient...Mais James sentait que cette fois-ci,c'était différent.Profondément différent.



Et qui sait,peut-être était-elle venue pour ce Lord froid et distant avec le monde ?



Et lui,pourquoi faire ce geste ? Beckett n'avait qu'à se débrouiller avec ses affaires personnelles...Allez,pour la demoiselle....

Comme Lord Beckett sentait la peur,Norrington,avec du temps et un bon entrainement,réussissait lui aussi à percevoir certaines émotions chez les autres.Ce "don" embryonnaire chez lui était quelque peu utile lors d'interrogatoires,bien qu'aveugle avec la gente féminine dont les émois étaient pourtant bien visible face à ce gentleman serviable et souriant,ayant toujours un mot gentil aux lèvres.
Tout le contraire de cet homme aigri et froid.



Car dans la catégorie "amoureux transi et secret",James battait tous les records,et même plus : si une coupe était descernée au plus piètre de ce classement,il l'aurait obtenue haut la main.Mais bien sûr,le Lord ne se confierait jamais à lui,à un subordonné,même si ce dernier pouvait lui éviter bien des pièges de par son expérience...

demanda l'Amiral,toujours poliment et pas le moins du monde sarcastique.

Pourquoi l'être,alors qu'il savait très bien dans quel état était Beckett,et ce qu'il traversait ?

Le regard acier de Norrington glissa jusqua'u sol,l'officier de nouveau plongé dans ses réflexions qui lui valait la réputation de "grand sage",grade attribué par les tout jeunes recrutés qu'il prenait en charge.



Doucement,le sujet déviait de la Lady au sort des Caraïbes,et son interlocuteur ne pouvait que s'en réjouir : rebondir sur tout ce qu'il savait faire devrait lui sauver la mise.

Un demi sourire autant amusé que désabusé ourla les lèvres de l'Amiral.C'était si faciel d'éblouir quand on éteignait la lumière...Il n'aurait même pas à forcer le sort,vu que Lord Beckett le donnait déjà perdant.Un jeu d'enfant...



C'est facile de critiquer,mais qu'il ne creuse un peu les méninges,pour une fois....Toujours le flatté,en savourant et en gardant pour soi sa petite ironie,vanter ses "mérites" pour éviter l'orage.Tout un stratagème,mais c'était les règles du jeu.

Sans le savoir,Lord Beckett jouait avec le feu : même si pour les deux hommes,cette éventualité n'était pas encore née dans leurs esprits,Kathy pouvait tomber amoureuse.Un petit coup de foudre,une vraie romance,juste un sourire un peu rêveur,et cet homme qui méprisait tant James,qui le prenait pour un moins que rien recevrait la terrible vérité en pleine figure,glacée et terrifiante.



Après tout,n'avait-il pas réussi à la faire rire ? C'était plutôt un bon début.Déjà une foule d'idées se bouculait dans la tête de Norrington,chacune plus charmante et attendrissante que la précédente.

HJ : d’où cette idée t’est venu toi ? XDD



L’amour, oui c’était pour l’instant la chose qui le motivais pour être aussi intentionné avers la belle. Il aurait aimer, pouvoir tout avouer, et surtout, le plus grand des bonheur de savoir qu’il une réciprocité. Mais le savait qu’il rêvait de trop qu’un homme comme lui attirait que haine et mépris.

-Bien, bonne initiative Amiral. Et qui s’occupe d’elle ? De ses besoins ?? Est-ce qu’une partie de ses soldats occupe le poste de garde rapprocher ??

[Hj : mais de nul part XDDD Quand un homme comme James (avec tout ce que ça implique) agit de manière charmante avec vous et vous comble d'attentions,c'est,je pense,fort ardu que de résister... ]



Comme c'était intéressant de voir Beckett s'ouvrir au monde...Peut-être serait-il moins tyrannique avec les autres,maintenant que Lady Stuart était en ville ? Faire bonne impression...



Et encore,comme toujours,du bon travail rondement mené.Cette simple énonciation fit chaud au coeur de l'officier.Il aimait tant être utile...

L'anglais ossa les épaules,pas vraiment certain de la réponse à apporter à Beckett,lui-même n'ayant jamais envoyé de billets à une demoiselle.



Oui,qu'une idée,lancée comme cela,sans y prendre gare,mais qui pouvait trouver un échos tout à fait différent en son interlocuteur.Mais cela,Norrington ne pouvait le savoir,n'ayant pas toutes les cartes en main présentement.

-Je vous remercie,Milord

,répondit James en s'inclinant en avant,preuve de profond respect.

Oui,il respectait cet homme,son mentor même s'il ne lui avouerait jamis,cet être qui arraivait,ô prodige,à l'énerver,l'écoeurer,le fasciner et le faire progresser comme personne auparavant.Pour lui,il se serait dépassé,encore et encore,comme par le passé,comme toujours.Pour l'Angleterre,la Navy et le Lord.



Pour ceux que cette proposition étonnerait,sachez que Norrington faisait magnifiquement bien les infusions,sa mère ayant eu de bonne bases en médecine,et donc en décoctions.Il paraissait même que l'officier sucrait la boisson divinement...